Intéressons nous à ces croyances limitantes
« En vieillissant on dort moins bien, mais … , c’est normal.. »
« j’oublie tout mais … , c’est normal je tiens de ma mère.. »
« je perds mes cheveux mais … , tous les hommes de ma famille ont connu ça.. »
Le Piège
Partout nous pouvons entendre ce genre de réflexions. Comme si tout était déjà écrit, prévu, fatal, évident, incontournable… Voyons dans cet article le piège des croyances limitantes.
Nous sommes tous coincés dans nos croyances limitantes et souvent nous n’en avons pas conscience. Comme si c’était juste logique, imparable. Inévitable.
Nous venons d’entrer dans le 21éme siècle et il est temps de lutter contre les schémas de pensées que nous avons simplement par habitude, par facilité, par hérédité… Temps de vérifier ce que nous pensons, ce que nous croyons, avant de chercher des raisons, des dictons qui ne font que justifier leur existence. C’est le moment d’installer du changement en s’attaquant à tout ce qui nous enferme.
Prenons un exemple : Marie a 34 ans et m’explique, totalement convaincue, qu’elle a grossi –voir mon article la gestion du poids– depuis qu’elle a cessé de fumer mais que c’est normal, c’est pareil pour toutes les personnes qui arrêtent de fumer et c’est aussi ce qui est arrivé à son père…
Voilà l’exemple type d’une croyance limitante : Marie a une explication facile, commune, courante et plausible. Une explication déjà entendue partout et que du coup elle n’estime pas nécessaire de vérifier pour elle-même. En plus tout le monde est d’accord, tout le monde le dit, ça a toujours été comme ça, alors personne ne va la contredire. C’est normal. Et aussi tous les journaux et les réseaux sociaux l’écrivent, l’expliquent, le photographient : c’est normal on vous dit. D’ailleurs y’a un type très bien dont je ne me souviens plus le nom qui l’a dit hier à la TV. Oui je l’ai déjà entendu dire moi aussi. Normal. Et pour couronner le tout son père a eu lui aussi le même problème.
Il suffit juste d’accepter la fatalité.
Aujourd’hui Marie pense que l’arrêt du tabac fait grossir. O.bli.gée. D’ailleurs si elle était restée mince elle ne serait pas normale.
Il faut choisir ? mince ou normale ? normaaaaale …
Personnellement pour moi de mon côté uniquement et seulement à mon avis et je suis peut être la seule à le penser, le pire pour entretenir ce genre de croyances ce sont les preuves scientifiques. Quand on nous présente une étude sortie de nulle part ou de partout et d’ailleurs, et par laquelle tout est prouvé scientifiquement. Si c’est prouvé scientifiquement alors là, on ne trouve même plus aucune utilité à prendre le risque de vérifier soi-même que peut être, par hasard, si j’avais de la chance, ce n’est pas systématique. On est pratiquement incapable de penser autrement. Fatalement, en se basant sur cette évidence Marie va accumuler les kilos, de plus en plus, avec résignation. Il y a des choses contre lesquelles on ne lutte pas. Même s’il est vrai parfois qu’il n’y a pas lieu de douter. Parfois.
Et moi ?
Prenez un moment pour faire le tour de vos techniques de pensées. On a tous ce genre de croyances qui nous enferment. Mais a-t-on fait le tour des opinions et des expériences différentes ?
L’idée :
Remettre en question tous les constats sans appel établis de longue date. Toutes ces pensées qu’on a pas choisies mais auxquelles on adhère sans se poser de question. Toutes ces réponses données avant même les questions.
Hélas, on y croit tant qu’avant même de tenter personnellement de vérifier si l’arrêt du tabac fait systématiquement grossir, nous allons nous atteler à confirmer la rumeur qui le prétend, avec ses exemples très flous de tous ceux qui racontent l’expérience.
L’idée n’est pas non plus de faire de nous des opposants systématiques quand même !!
Logiquement deux attitudes s’opposent :
- La première est de trouver des raison qui justifient ce qui arrive.
- La seconde est d’ajuster notre comportement pour trouver des moyens d’empêcher ce qui est censé arriver.
Avec la première on prend ce que nous offre la société, ceux qui nous entourent, sans vraiment y réfléchir. L’idée étant d’avoir des éléments qui nous fournissent de quoi accepter ce qui arrive. Et peut être de pouvoir se plaindre un peu aussi avec l’accord tacite des personnes de notre entourage.
Avec la seconde, il faut réfléchir, comparer, tenter d’autres façons, se remettre en question, douter de tout et de tous peut être, être beaucoup plus responsable.. c’est de cette manière que le changement peut s’installer et uniquement comme ça. Je sais, ce n’est pas si simple.
Einstein disait :
« la folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent »
Croire ce que tout le monde dit sans vérifier ni tenter autre chose nous enferme inévitablement dans des comportements restrictifs. Vivre avec des croyances limitantes, aussi. Et leurs lots de souffrances et d’angoisses dont on ne comprend pas toujours ni les raisons ni les origines, ne nous épanouissent pas, non plus.
Avec, et c’est un des risques majeurs, pour conséquence supplémentaire un manque d’esprit critique qui pourraient peut être faire de nous des moutons.
ACTION :
Retrouver la liberté de penser et de vivre en prenant le temps de vérifier nos croyances, nos schémas de pensées, nos protocoles de réflexions.
L’intérêt de la Sophrologie :
La pratique de la sophrologie nous ouvre de nouvelles portes dans ce sens. Avec plus de vigilance et de curiosité pour ajuster nos comportements. En améliorant notre imagination, notre créativité pour nourrir nos vies, notre quotidien, nos relations. Mieux et plus.
Pour finir certains soutiendront qu’il y a vraiment des choses qui ont été prouvées. Bien sur. Toujours à 100 % ? quelquefois une exception confirme la règle dit-on. Nous pouvons tous être l’exception. C’est une question de choix.
Voyons si vous avez compris 😉
Pour tous les croyants limitants curieux :
« Et vous ? croyez vous que Marie va grossir aussi ? »
si oui : « croyez qu’il y ait d’autres solutions ? »
A vos réponses !
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